Tous à Compiègne. Enfin, un à la fois, hein. Pourquoi à Compiègne ? Pas pour un pèlerinage, ça je peux vous le dire. Plutôt pour un dévergondage. Le mien, le tien, le nôtre. Peu importe du moment qu’on s’éclate au pieu. Et en parlant de pieu, il m’en faudrait un bien raide pour rompre la monotonie de mon mariage si ça ne te dérange pas.
Bien sûr que ça ne te dérange pas. Une femme qui se répand en adultère sur la place publique (sous couvert d’anonymat, faut pas déconner), ça ne peut que stimuler l’imagination des plus pervers. Des plus pervers qui sauront me contenter par-delà toute mesure. Parce que moi aussi, niveau perversion, je me défends bien. La rencontre extra-conjugale donne déjà un indice.
Mais tu veux pas d’indices toi, hein, tu veux du concret. Comme tu as raison. Allez, écris-moi un message et si celui-ci me convainc… ça va devenir torride.